La crise sanitaire a mis à mal de nombreux secteurs professionnels. Face à une hausse grandissante du chômage, la formation continue s’avère être un des leviers les plus efficaces pour assurer le maintien de l’employabilité dans un contexte d’incertitude.
Alors qu’en France Pôle emploi annonçait 840 000 demandeurs d’emplois supplémentaires en avril, l’Organisation mondial du travail (OIT) révèle de son côté que, dans le monde, plus d’un jeune sur six se retrouve sans emploi en raison de la crise du COVID-19 .
Et ce n’est qu’un début compte tenu de la période de récession économique et de l’explosion du chômage annoncés pour les prochains mois. L’avenir de certains métiers demeure très incertain.
L’inévitable digitalisation des métiers
Au cours des 15 à 20 prochaines années, 14 % des emplois actuels pourraient être amenés à disparaitre en raison de développement de l’automatisation, et 32 % sont susceptibles d’être profondément transformés.
Force est de constater que le levier de motivation pour s’approprier un outil est une dimension fondamentale et les apéros skype ont sans doute été les meilleurs ambassadeurs de l’acculturation de la visioconférence en situation professionnelle.
Un nouveau paradigme pour l’apprentissage
Autre changement de grande ampleur, nous avons aussi pu assister à un véritable essor de la formation à distance qui bien qu’en plein développement, pâtissait encore de certains préjugés. Le digital learning, autrement appelé formation en ligne ou à distance s’est révélé non seulement incontournable mais a surtout su faire ses preuves pour assurer la continuité pédagogique tant pour les lycéens, que pour les étudiants ou les professionnels.
Les pouvoirs publics ont envoyé un signal fort pour encourager la formation, avec notamment le dispositif FNE-formation, et l’annonce récente des mesures du plan massif pour l’apprentissage. Les attentes demeurent pourtant élevées et pour poursuivre la révolution des compétences qui s’opère aujourd’hui, il est nécessaire d’adopter des politiques publiques pour soutenir davantage les actions de formation et pour fournir un meilleur accès aux outils numériques, en particulier de formation, pour les personnes les plus éloignées de l’emploi et fragilisées par la crise économique.
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